| Accueil > L'Eglise célèbre > Commission diocésaine d'Art sacré |
Commission diocésaine d'Art sacré
Depuis plus d’un demi-siècle, le chanoine André Lanotte a été la cheville ouvrière de la Commission diocésaine d’Art sacré. A la fin de la guerre, il fallait reconstruire les églises endommagées, mais aussi bâtir de nouveaux édifices, préserver le patrimoine et susciter la création d’œuvres contemporaines. Le diocèse de Namur a fait preuve de dynamisme, notamment après le concile Vatican II. Celui-ci invitait à restructurer l’espace liturgique en faisant une place privilégiée aux pôles importants de l’autel, du lieu des lectures bibliques et de la présidence; il rendait également attentif à chercher l’emplacement le plus favorable pour l’assemblée des chrétiens, invitée à la "participation active". Après le décès d’A. Lanotte, la Commission d’Art sacré s’est remise en route avec des nouveaux membres. Bien sûr, la situation d’aujourd’hui n’est plus celle des années 1960. Les constructions d’église sont devenues rares. Mais les fabriques d’église gardent un rôle essentiel dans le soin que requièrent les édifices du culte destinés à la célébration, notamment l’entretien et la sécurisation des lieux et des œuvres. Par ailleurs, les églises sont aussi des lieux de culture auxquels la population est légitimement attachée. Quel est le rôle actuel de la Commission? Elle est au service des fabriques d’église pour une visite ou un conseil en cas de réparations ou des transformations, sans oublier la protection du patrimoine mobilier. En cas de travaux ou de transformations, l’évêque du diocèse doit approuver le dossier avant de le transmettre à la province. Pour donner son approbation, l’évêque demande l’avis de la Commission. |
