Le samedi précédent, l’ancien coq et le nouveau réalisé par l’artisan Clabots de Dinant ont fait le tour de la cité fossoise. Accompagnés par des représentants de l’État Major de la Saint-Feuillen, de la confrérie Saint-Feuillen, du curé, d’échevin et membres du conseil communal, c’est au son de la crécelle et bravant des épisodes de pluie diluvienne que le nouveau coq a été présenté aux habitants.
Fort heureusement, pour l'installation le soleil était au rendez-vous, ainsi qu’un bon nombre de Fossois et des enfants de l’école Saint-Feuillen accompagnés d’une partie du corps professoral et de leur directrice.
Après quelques mots du bourgmestre Gaëtan de Bilderling, l’abbé Fabian Mathot a rappelé la symbolique du coq perché au sommet des églises: ''Parce qu’il est l’animal qui annonce la levée du jour après la nuit, le coq de nos églises symbolise la victoire du jour contre la nuit, du bien contre le mal. Il représente le Christ Jésus vainqueur de la mort par sa résurrection. Ce Jésus que le père de Jean-Baptiste, Zacharie, appelle 'soleil levant qui vient nous visiter.' Ce Jésus qui se présente lui-même à ses disciples en disant qu’il est 'la lumière du monde.' Aujourd’hui, je souhaite que le nouveau coq de la collégiale rappelle ainsi à chacun que le jour est plus fort que la nuit, et nous invite à garder l’espérance malgré les épreuves que nous pouvons parfois traverser.''
Le curé de Fosses a ensuite béni le coq avant d'être invité à aller le placer au sommet du clocher. Une ascension accompagnée par le bourgmestre, l’échevin des cultes Etienne Drèze, l’architecte en charge de la restauration Carole Brunin, Mme Bajart de l’entreprise du même nom, et par le chef de chantier John Houzé. Une fois le coq posé, il a tourné. C'est la tradition souligne John Houzé: ''On le fait tourner trois fois sur son socle, pour le prêtre, le mayeur et l’ouvrier.'' Des bonbons ont ensuite été lancés aux enfants présents, comme c’est la coutume pour un baptême. Une autre tradition aussi sympathique que gourmande.