Dans notre diocèse, la dernière expérience de ''Semaine de prière accompagnée'' (SEPAC) s’est déroulée à Beauraing. Durant une semaine, une quinzaine de participants ont pris part à cette aventure intense et personnelle. Parmi eux, le doyen de l’endroit, l’abbé Claude Bastin. ''C’est la deuxième fois que je vis la démarche en tant que retraitant'', explique-t-il. ''Généralement, je suis plutôt du côté des accompagnateurs, mais ici j’étais dans le rôle du ‘simple’ disciple. Cela fait du bien.''
L’abbé Bastin connait bien la formule de SEPAC. Dans les années 90, alors qu’il était curé de Petigny, il proposait déjà cette approche à ses paroissiens, en collaboration avec son assistante paroissiale de l'époque, Marie-Claire De Vinck. Aujourd'hui, à Beauraing, c’est le même duo que l’on retrouve à l’organisation. Duo qui peut compter sur l’aide de Sœur Germaine, une religieuse de la Doctrine chrétienne qui se charge entre autres de la promotion de la mini-retraite par le bouche à oreille.
Une semaine de prière accompagnée démarre toujours par une réunion de lancement. Dans la cité mariale, elle a eu lieu le dimanche 5 mars. Cécile Gillet – responsable SEPAC pour les provinces de Namur, Luxembourg et Hainaut – a présenté le principe de la démarche aux participants: durant une semaine, chaque retraitant s’engage à prier une demi-heure par jour chez lui, à partir d’un texte de la Bible, et à être accompagné spirituellement une autre demi-heure. Le premier texte à prier est commun à tous, mais dès le lendemain, il est adapté à chaque personne en fonction de son cheminement spirituel.

Des bienfaits individuels et collectifs
Du lundi au vendredi, chaque retraitant choisit le moment de la journée consacré à la prière. Au lieu et au temps fixés, il rejoint son accompagnateur(trice) pour un moment de partage. À Beauraing, quatre personnes – Cécile Gillet, un couple de laïcs et une religieuse de Saint-André – étaient aux côtés des retraitants pour écouter, encourager et donner des repères.
Quand vient le moment de la clôture, le samedi suivant, chacun est invité à relire son expérience personnelle et à partager les fruits de la semaine écoulée. L’abbé Bastin: ''Je n’entends que des échos positifs. Chez beaucoup de retraitants, quelque chose s’est éveillé, un renouvellement s’est opéré.'' Et le doyen de Beauraing de poursuivre: ''Je dois souligner un autre avantage de la démarche, à savoir son caractère structurant qui impose que l’on se fixe des havres de paix à des moments précis… La régularité des rencontres et des périodes de prière est importante.''
Généralement une semaine de prière accompagnée se prolonge au-delà de la soirée de clôture. ''Cécile Gillet examine les initiatives qui se déroulent déjà dans la région et qui pourraient se vivre par les participants, dans la foulée de leur mini-retraite. Mais parfois il faut créer du nouveau. Ainsi, l’an dernier, suite à une expérience similaire, nous avons mis en place un groupe de partage d’Evangile, une fois par semaine. Les fruits ne sont pas uniquement individuels, ils ont une dimension réellement communautaire'', conclut l’abbé Claude Bastin.
A.S.-Photos: C. Butaye.

Infos pour les provinces de Namur, Luxembourg et Hainaut: Cécile Gillet – cecile.gillet.e@gmail.com.